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Mohamed Sidi - Couleurs de la Mauritanie

Vendeuse de fruits et légumes
 Mohamed Sidi, artiste peintre mauritanien.

Très bon coloriste, Mohamed Sidi utilise une palette de couleurs presque illimité dans ses tableaux. Ses thématiques, les gens, le vivre ensemble et les marchés et ports de pêche.

Nouadhibou

Mohamed Sidi lors de son exposition

La Traversée, tryptique

Très jeune il commence à fréquenter la Maison des artistes de Nouakchott et participe a des ateliers avec l'artiste française Nicole Vignotte. 

Son menteur un peintre, issue de la première génération de peintres mauritaniens - Ibrahim Fall - (qu'avait travaille longtemps à la Manufacture de Thiès au Sénégal) l’apprendre cette style fragmenté propre aux artistes Sénégalais de la Manufacture.

Des œuvres incontournables dans le paysage artistique de la Mauritanie, il marque son époque

Zeyneb Chiaa - Élan - عشق

détaille, huile sur toile
 

Pour Zeyneb Chiaa, la beauté est une quête essentielle dans son travail ou elle mêle caractères chinois et arabes dans une écriture abstraite et poétique.

Les toiles de Zeyneb ont plusieurs strates, les couches décriture effacent celles précédentes sans les éliminer complètement, elle a une maîtrise de la couleur et de ses tonalités ce qui fait vibrer ses compositions provocant des fortes émotions.

Un travail de patience et répétition a la recherche d'harmonie, beauté, lumière.

Zeyneb Chiaa vit et travaille à Nouakchott


Aurora boréalis                                                                                 


 




L'exposition se tiendra du 29 avril au 16 mai 2023


LAAWOL (chemin en pular) d'Oumar Ball

Maayo haadngo, technique mixte sur toile 150X130 cm
Pade, technique mixte sur papier, 113X91cm

C'est avec un grande plaisir qu'on rouvre Zeinart, après deux mois de confinement, avec le travail du peintre Mauritanien, Oumar Ball.  Sans vernissage, due aux mesures de prévention du Covid_19 mais ouverts au publique. Prière de respecter les directives du gouvernement Mauritanien pour votre et notre protection.


J'ai grandi dans le Fouta avec ma grand-mère.
Les jours ou je l'accompagnais dans les champs sur le chemin il y avait toujours quelques tongs éparpillées, cassées, restées coincées dans la boue, abandonées.
Quand j'ai rejoint le reste de la famille à Nouakchott, des tongs étaient toujours présents à l'entrée de la porte de la maison ( les gens se déchaussent pour entrer), de ma maison, de la maison de mes voisins, dans la maison de mes amis.
Pour moi elles répresentent, avec d'autres objets du quotidien et les animaux qui vivent avec nous, un mode de vie et une appartenance sociale.

L'Afrique populaire des quartiers.

Laawol Maayo, technique mixte sur toile 170X150cm
Leydi, technique mixte sur toile, 134X150cm
Pade Leydi III et IV, technique mixte sur toile, 130X150cm
 
Exposition du 12 au 30 mai 2020 
 
Oumar Ball

Né en 1985 à Bababé, Mauritanie

Vit et travaille à Nouakchott

 Je viens du Sud, du bord du fleuve qui marque la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal.
J'ai grandi dans le village de Bababé où mes parents et mes grand-parents sont nés. J'ai grandi avec ma grand-mère.

Le bord du fleuve est un monde très animé : les femmes qui travaillent, les hommes dans les champs, les enfants et surtout beaucoup d'animaux.
Il y avait aussi mon père, Issa Ball prés de moi qui faisait de la peinture et de la photographie. Je le voyais faire de tout petit et c'est avec ça que j'ai grandi. Comme tous les enfants du monde j'aimais beaucoup jouer.
Je ramassais des morceaux de fer, du fil, de l'argile et je faisais des jouets, chèvres, chevaux, oiseaux, charrettes...je m'amusais surtout et les gamins du village venaient me voir et me demandaient de faire aussi pour eux des jouets.
Aujourd'hui quand je regarde mon travail je vois le lien avec ce plaisir de faire et aussi le fil, le fil de fer, qui est le trait que se répète dans mon travail.
Les tongs, les bassines et les animaux sont des thèmes récurrents dans mon oeuvre, ce sont les objets que m’entourent soit dans la ville soit jadis dans la campagne, les animaux sont pour moi comme une métaphore de la vie.

Rencontre Obûr dans le jardin de Zeinart


Rencontre dans le jardin, chercheurs, architectes, artistes visuels, anthropologues, activistes culturels
Il y a longtemps, je me suis dit d'accepter toutes les invitations pour parler ou participer a des tables-rondes. Ce n'était pas importante si les organisateurs étaient privées ou des Institutions publiques, petites ou grandes événements à cause que vous ne savais jamais qui va être dans l'audience - Carlos Perez Marin.
Mohamed Ali Bilal - Teranim, Carlos Perez Marin - architect, Ahmed Dabah - activiste social et cultural de l'oasis de Tighmert (Guelmin) et l'artiste Younés Rahmoun enseignant à l’école des Beaux Arts de Tétouan.
Le rencontre entre des amis que descendaient du Maroc, Carlos Perez Marin, architect de Ceuta, qui travaille sur le désert marocain (histoire, patrimoine architectonique, nomadisme, aménagement du territoire) Younés Rahmoun, artiste visuel et professeur à l'école de Beaux Arts de Tétouan et Ahmed Dabah activist social et cultural de Tighmert (Guelmin). Ahmed et Carlos organisent Caravane Tighmert dans l'oasis de Tighmert et des amis Mauritaniens ou en Mauritanie qu'ont répondue à notre invitation chercheurs, anthropologues, architectes, acteurs culturelles, artistes et curieux. Avec la participation de Ceros et Creo
Un après midi fin janvier autour d'un thé riche de partages et discussions. Nos amis sont partis le lendemain à l'ancienne ville caravanière de Ouadane dans l'Adrar.
Pour plus d'information sur Obûr voir le site de Carlos (en anglais).
C'est un a article que j'ai trouvé sur la net sur l'art au sud du Maroc que me fais découvrir le site de Carlos.
Voici une partie de l'article :

''L'une des discussions les plus courantes parmi les artistes contemporains au Maroc est la difficulté de se gagner la vie en faisant de l’art, ce qui amène de nombreux artistes à abandonner l'idée de commencer, ou de poursuivre, leur propre carrière artistique. Il est vrai que le manque de politiques culturelles ou le désintérêt (supposé) de la société pour les cultures contemporaines sont des obstacles difficiles à surmonter, néanmoins, je pense qu’il existe d’autres problèmes sous-jacents auxquels les artistes marocains sont confrontés et qui dépendent de leur positionnement par rapport à la société dans laquelle ils vivent, une société sujette à de multiples contradictions, tout comme les artistes. Ils doivent résoudre leurs propres dilemmes, traumatismes, pressions, contradictions, rêves… et en même temps, ils doivent créer de l’art et gagner de l'argent pour survivre. Peu de gens réalisent qu’ils doivent d’abord se lancer dans une quête sur leur identité, en tant que citoyens, en tant qu’artistes et en tant que personnes, parfois c’est une recherche pénible, même incompréhensible de la part de leur famille, de leurs amis et de leurs collègues, mais cette quête peut fournir des outils et des indices multiples et inattendus pour développer leurs œuvres en tant qu’artistes vivant et travaillant en Afrique du Nord.
Religion-laïcité, tradition-contemporanéité, jeunesse-vieillesse, individu-collectif, vie privée-publique, autorités-peuple, répression-liberté, Europe-Afrique, Sud-Nord, immigration-émigration, Arabes-Berbères, villes-villages, enracinement- déracinement, culture-folklore…

Ces sont quelques-uns des sujets auxquels les artistes doivent faire face tous les jours, parfois tous en même temps, c’est pourquoi il est difficile, très difficile d’être artiste au Maroc; mais ceci pourrait être aussi excitant de nous découvrir nous-mêmes, en tant qu’individus et en tant que communauté, de partager nos recherches avec les autres, d’aider ceux qui ne doutent jamais de rien, de continuer à progresser, de rendre nos sociétés plus contemporaines. Pour atteindre cet objectif, je me demande toujours si avons-nous vraiment besoin d'une politique culturelle? Au moins comme cela est compris dans de nombreux pays. Peut-être qu'une autre stratégie est possible…''
L'article complet Développement Culturel au (Sud du) Maroc en Français ici

Coffre Maure

coffre Maure 1960, Mederdra

Longueur 50 cm Largeur 29 cm Hauteur 19 cm


le métal n'est plu incrusté mais superposé sur le bois, détail des roulettes

métal incrusté dans le bois

clé une face en cuivre l'autre en bronze avec pompon en cuir
Ce merveilleux travail des forgerons Mauritaniens n'est pas a vendre. Il nous a étais laissé en exposition pour servir d'inspiration aux jeunes générations qui encore poursuivant le travail de leurs ancêtres.
Datant des années 60,c'est un vrai œuvre de qualité artisanale, un travail minutieux  d’incrustation et décoration. Chaque pièce e bronze ou cuivre est ciselé. L'intérieur est recouverte en cuir dessiné de motifs et a un petite miroir, ce que me fais penser a un coffre féminin pour les bijoux et parures.
En attendant que quelqu'un le puisse reproduire on l'admire déplorant la perte de un savoir faire ancestrale.
Artisan: Mohamed Ould Boumberid de la ville de Mederdra.

Coffres et coffrets Maures




Copie de coffre ancien, fer, bronze et cuivre incrusté et sur posé. 
Taille: longueur 51 cm, largeur 31 cm et hauteur 21 cm



Coffre moyen, fer, bronze et cuivre incrusté et surposé, mélange de dessin traditionnel et modernes 
Taille: longueur 50 cm, largeur 32 cm et hauteur 22 cm



Coffre moyen/grande, fer, bronze et cuivre incrusté et sur posé.
Taille: longueur 71 cm, largeur 41 cm et hauteur 31 cm



Petit coffret en bois d'ébène, níquel, bronze et cuivre.
Taille: longueur 27 cm, largeur 12 cm et hauteur 12 cm



Petit coffret en bois d'ébène et argent.
Taille: longueur 20 cm, largeur 12 cm et hauteur 8 cm

Saleh Lo, peintures "Talibés et enfants"

Saleh dans la chambre où il travaille
au travail
Saleh Lo et Hussein Haidara nettoyant les boites de tomate

Abouyel
Saleh Lo, peintre autodidacte, Mauritanien, utilise l'art comme un moyen de confronter le public  avec les réalités de sa propre société, moderne et complexe, dans laquelle c'est toujours plus confortable de regarder ailleurs.




Pour sa première exposition son regarde s’arrête sur les talibés issus de son quartier avec lesquelles il a fais connaissance pendant des mois.

"Un talibé est au sens étymologique du terme: un disciple ou un élève apprenant le coran.

Ces enfants sont généralement âgées entre 5 et 14 ans, sont envoyés par leur parents chez des enseignant pour leur permettre d'acquérir une éducation coranique, enseigné par des Marabouts, qui en contrepartie reçoivent des bien matériels ou des services rendus par les talibés qu'ils hébergent."

A mes yeux, dit Saleh cette pratique tend à prendre des autres dimensions, plus axées sur la recherche personnelle de profits de la part des Marabouts que de l'apprentissage du Coran par les enfants.

Comme dis Claire Jeannerat dans l'interview de Saleh pour CITYMAG

« ces talibés ne nous fixent pas seulement de leur regard, ils nous parlent, à nous qui parfois détournons les yeux lorsqu'ils nous sollicitent dans la rue.»