Affichage des articles dont le libellé est Nouakchott. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Nouakchott. Afficher tous les articles

YAKKAR - On espère - Mamadou Anne

L'autre créature - technique mixte sur toile - 100X85 cm

Mamadou Anne,1951, Bababé, Mauritanie.

Ingénieur d'aviation civile , ayant travaillé dans la SNIM et dans la Marine Nationale, décide un jour de 1987 de tout quitter pour se consacrer à plein temps à l'art.
Depuis il peint des énigmatiques tableaux ou légendes du fleuve et réflexions sur le monde cohabitent portant le spectateur dans une rêverie onirique.
Son travail se situe entre le figurative et l'abstraction. Une réflexion picturale sur le monde animal et le déséquilibre provoqué par l'homme dans l'écosystème.

''Je suis un griot plasticien, ma peinture est composite en associant deux ,trois ou N éléments en les synthétisant pour définir ma vision. Cette notion alchimique qui est rythmée par le réel. 
 
Je le sens comme une avalanche dans le sens physique où les électrons libres vont a une grande vitesse et quand on exerce une pression on peut organiser leur mouvement en créant une conduction qui va générer de l'énergie qui peut être électrique, mécanique ,etc'.

J'essaie d'aller plus loin du seuil actuel pour provoquer une rupture et me surpasser.
En quête d'un potentiel plus élevé''

Avec YAKKAR il est arrivé a cette potentiel plus élevé.

Isabel Fiadeiro
Nkc 09-2019






Décembre mois de marchés

Un souhait de qualité, d'exposition de produits locales et de mettre en avant les différents acteurs est derrière cette initiative.

Le marché les permette aux créateurs, producteurs de se mettre déjà en contact les uns avec les autres avec des collaborations positives - le producteur agricole, Moussa Kane de la région de Kaédi et la Coopérative Marhaba, confitures et viande séchée de Nouakchott se sont coordonnés pour pouvoir utiliser les fleurs de bissap rouge cultivées par Moussa pour leur confiture.

Les rencontres avec le publique permettent  de prendre des commandes et de renouveler leur produits avec des nouvelles idées fruit de ses échanges.
 


Coopérative Marhaba
Toogga et légumes
Coopérative PKsac
Awa et ses créations en tissu wax
Décembre, mois de festivités et de rassemblement familial est le moment idéal pour multiplier le marché de producteurs, créateurs et artisans. 

Il y aura lieu: 
 samedi 9    10h00-13h00
samedi 16   10h00-13h00
 vendredi 22 et samedi 23 décembre

Zeinart aussi sera ouvert toute la journée du 21 au 23 décembre  10h00- 19h00
On ferme le 24 décembre à midi -  pause de fin d'année

Pour le année de 2018 on souhaite continuer avec le marché dans son format bimensuel.


Désirée Trotha à Nouakchott, deux moments, deux expositions


Nouakchott, la ville
Nouakchott, la ville
Nouakchott, la plage
Désirée von Trotha, né en 1961 en Allemagne à Augsbourg, a étudié la photographie et conception graphique à Munich et plus tard la réalisation du film à Munich (HFF) et à Londres (Royal College of Art).
 Depuis 1991, elle passe chaque année environ six mois dans les zones nomades sahariennes de l‘Algérie, du Niger, du Mali, de la Mauritanie et du Tchad. Ses rencontres avec le monde saharien ont été publiés dans plusieurs livres ; le dernier « Dans l’Œil du Temps – Images et Notes du Sahara » en Novembre 2015En 2011 
Désirée von Trotha a tourné avec « Woodstock à Tombouctou - l‘Art de la Résistance » un long film documentaire dans le nord du Mali. Le film est la partie I d’une trilogie saharienne. Il a été invité aux nombreux Festivals du Film partout dans le monde et a reçu plusieurs prix.
 Expositions et projets 

Novembre 2015 - Janvier 2016, travaux sur une nouvelle série de photographie 'Agadez – la porte du Sahara' dans le nord du Niger
Janvier - 'Un Monde en Transition', Club International du Ministère des Affaires Étrangères, ICAA Berlin, Allemagne
April - Foire de l’Art Contemporaine, 'Kölner Liste', Cologne, Allemagne
Avril - 'Dans l’Œil du Temps',  HubertBurdaMedia, Munich, Allemagne
Mai - ' En visite à Nouakchott', zeinart concept, Nouakchott, Mauritanie
Juin - exposition / débat 'Guerre&Paix' au Forum économique de Rheingau, Allemagne
Préparation d’un film documentaire de 90 minutes pour le cinéma , 'Assouf – Patrie et Exile', trilogie saharienne part II.

Fin d'avril Désirée présentera ses photos de Nouakchott et le samedi, 21 de mai ses bijoux faites au Niger.

perles, argent et bois d'ébène
argent
perles, bois d’ébène et argent
argent et soie
 

Un bissap avec Magette Wade


Magatte Wade

Passionnée d'entrepreneurship et de création de marques à valeur ajoutée inspirées de la tradition africaine, Magatte est née au Sénégal et a étudié en France, avant de lancer sa carrière entrepreneuriale à San-Francisco.
Elle est fondatrice et directrice générale de Tiossan, une marque de produits cosmétiques haute de gamme basée sur des recettes sénégalaises traditionnelles. Tiossan investit au moins 10% de ses profits à la création d'écoles novatrices au Sénégal, conçues pour promouvoir le développement de la nouvelle génération.
Précédemment, Magatte avait fondé Adina World Beverages, une ligne de boissons Inspirées par l'Afrique, vendues partout aux États-Unis chez des détaillants comme Whole Food. 
Magatte écrit pour The Guardian, The Huffington Post et Barron's. Elle est une fréquente oratrice pour les conférences d'affaires sur les campus de Harvard, Yale, Columbia, Cornell, Brown, Dartmouth, MIT(Massachusetts Institute of Technology), Wharton, Babson, etc.
Elle a été nommée Young Global Leader par le Forum Économique Mondial de Davos et était listée dans les “20 Youngest Power Women in Africa” par Forbes en 2011. En 2014 elle a été sur la couverture de Forbes Afrique comme la personne en Afrique Francophone ayant le plus grand impact positif Sur l'avenir.
Pendant deux heures, Magatte à rencontré des jeunes de Nouakchott et elle nous a parlé de son parcours, sa vision pou l'Afrique de ses leçons en entreprenariat et des conseils pour réussir dans le domaine.

la jeunesse arrive
Magatte Wade à Zeinart Nkc


rencontres

Zaida Bilal de l'Auberge Wasque, Ouadane

la jeunesse écoute
Maimouna saleck, journaliste indépendante, présentatrice de TV et activiste environnemental

Olabo et The Wa à Nouakchott


Olabo, 2011 Hyenes à  Stureplan, Stockholm, Sweden
The Wa, Stockholm, 2015
Zeinart accueille deux artistes urbains Olabo et The Wa qui traversent l'Afrique dans un projet appuyé par ARTE.
Grâce a cette rencontre ils ont décidé de prolonger leur séjour (Mauritanie jusqu’à la considéré un lieu de passage rapide)
Des rencontres avec des artistes locaux, (Hussein Haidara, Saleh Lo et Hamady) et visites aux ateliers des artistes.
Présentation de leur travail et discussion.
Interventions dans l'espace publique et à Zeinart. 


The Wa et Olabo présentation de leur travail et de 'Fountain'


The Wa et Olabo dans les murs de Zeinart
The Wa
Le travail de The Wa prend racine dans le graffiti mais se déplace très vite vers l’action et l’intervention urbaine. Son geste est étroitement lié à ses multiples voyages dans le monde et surtout en Europe : il désoriente et s’amuse des mythes, il trouble l’ordre collectif, truque les valeurs conventionnelles, simule le réel, déconnecte la logique, défie l’institution, bref il joue et propose ses doutes. Il se réapproprie la technique et prend ce malin plaisir à jouer des possibilités extrêmes de l’art. The Wa se définit et se comprend parfaitement comme acteur du mouvement permanent de l’espace urbain. Il se camoufle en son sein et circule au travers. Son travail s’imprègne alors d’un regard cynique, d’une pensée parodique, et d’un humour caustique porté sur l’organisation provocante d’un monde incertain.
Olabo
Le travail de Olabo prend également racine dans la culture graffiti mais bien plus profondément dans l’élégance du bois. Ce charpentier de formation trouve son habileté artistique dans ses qualités de constructeur, de bâtisseur. Il vient alors démontrer que toute la puissance de l’art née avant-tout d’un savoir-faire technique appuyée d’un regard particulier. Olabo s’inspire également de ses différents voyages à travers l’Europe et deux autres majeurs en Équateur et en Birmanie. Olabo propose une dynamique plastique au profit d’une prise de conscience visuelle sur des contextes du monde qui l’interrogent. Également acteur de l’espace public, Olabo se fera reconnaitre avec cette installation symbolique de hyènes aux yeux rouges, installées dans le quartier financier de Stockholm. Sensible et féroce, Olabo vient également percuter cette société qui n’a pas fini de jouer son spectacle précaire car insaisissable. 
Leur travail
Naturellement, c’est entre un saut de barrière et deux pinces coupantes que the Wa et Olabo se rencontrent... L’un vient de l’art et l’autre du bois. L’un a fait les beaux-arts, l’autre était charpentier. The Wa et Olabo bricolent alors aujourd’hui un itinéraire commun, autour d’un savoir artistique généreux : agir, faire sa part. Loin de la salle d’attente du marché de l’art contemporain, suspect de la street credibility, ces deux baroques n’attendent plus. Ils ne supportent pas de faire la queue, ils se débrouillent à dévier l’attente, ils contournent la patience, creusent l’urgence et vous surprennent dans l’anonymat. Ils agissent tout deux entre deux socles de vertiges : le risque poétique et l’engagement fugace. The Wa et Olabo ne sont ni punk ni anarchistes, ils sont poètes et bidouilleurs, artistes et inutiles, charmants et suspects, ils sont là...invisibles et bienveillants...et le temps que vous compreniez cette définition, ils vous cambriolent dans vos certitudes.
Texte: Manu Berk
Pour plus d'info sur leur projet Fountain lire ici    

Voici leur collaboration dans le quartier du Cinquième dans l'école 'Maison du quartier'.
Leur deux noms superposées Olabo en rose et The Wa en bleu. Le blanc utilisé dans les espaces ou les lettres se mêlent.

Maison du quartier, école pour les enfantes de la rue et du quartier 5émé

Olabo et The Wa

détaille

Invisible Borders à Nouakchott

photo de Tom Sateer, photographe, Nigeria

Zeinart est fermé depuis un moment pour l'été mais on a eu l'opportunité d’accueillir 9 artistes Africains ( Afrique du Sud, Nigeria, Érythrée, Égypte, Kenya).
Artiste visuels, photographes, écrivains.

Ils voyagent de Lagos à Sarajevo.
Visitez leur projet: Invisible Borders (en anglais).
Dans chaque capital ils rencontrent des artistes et un réseau Continental/ Africain se forme.

Photographes, cinéastes et artistes visuels Mauritaniens ont répondue à leur appel et profité de ce rencontre.

Balayer le désert, video et photographie - Patricia Mariaca

Mauritanie

Mauritanie
Mauritanie


 

"Balayer le Désert" dessine une carte insolite où les déserts suggèrent une continuité des travaux et sensations des femmes, que ce soit au Sahara ou à "Las Lomas de Arena" de Santa Cruz, en Bolivie. 
 
Le projet montre des images de femmes balayant le sable de deux espaces si distants géographiquement et aussi peu interconnectés que le désert du Sahara en Mauritanie et Las Lomas de Arena en Bolivie. 
 
Les femmes aperçues dans "Balayer le Désert" ne sont pas des actrices mais des femmes bénévoles ayant vécu dans des conditions particulières qui donnent une charge émotionnelle à ces images.

À travers le geste poétique de balayer les déserts, le projet présenté interroge et questionne l'interminable nature des travaux qui, dans le domaine familial ou publique sont attribués aux femmes.
   
Cette œuvre a été présentée à la Fundación Simón I Patiño àSanta Cruz (Bolivie) en septembre 2013.


Patricia Mariaca, artiste visuel, Bolivie

Rêve d'Orient par Birgitte Daddah

du 5 au 25 février 2013
« Rêve d’Orient », c’est une exposition en deux espaces.
L’IFM et la Galerie Zeinart s’associent pour une exposition simultanée des tapisseries de Birgitte Daddah. La féérie de Birgitte sera encore au rendez-vous avec des collages et des assemblages d’une grande minutie, avec des tissus de Mauritanie ou des pays voisins, voire d’Amérique. Des tapisseries harmonieuses qui invitent au voyage et à la rêverie.

L’IFM accueille l’exposition « Cités d’Orient ».
Nouakchott,Damas, Nouadhibou,Rosso, Istanbul, Le Caire… Birgitte représente l’architecture des villes arabes et des cités d’orient. Dômes et minarets habillent son œuvre où chaque ville est rêvée et imagée.

A la galerie Zeinart, place aux « Jem'aa ».
Les personnages de Birgitte sont assemblés dans les mosquées, salons, campements, villages rehaussés de matières précieuses, d’une valeur symbolique. Ces figures incarnent une histoire tout à rêver.

Originaire de Copenhague, Birgitte Daddah développe un assemblage de tissus en tapisserie suivant la technique de log-cabin américain et une inspiration à l’art oriental.

Merci a l'IFM pour le texte.

site de l'IFM

Vernissage: mardi 5 février à 17h00 à zeinart  et à 19h00 à l'IFM 

DCorera photographe Mauritanien


Seta, Dass et Kya

Née en 1986 à Nouakchott, Daouda Corera alias DCorera, ingénieur en informatique, il évolue depuis 2008 dans l'infographie, la conception des Sites Web au sein de MAURIWEB TRADING (Agence de Communication en Mauritanie ) et depuis peu dans le milieu artistique comme photographe.
C’est son ami l’artiste peintre et sculpteur Oumar Ball, qui l’a incité à se présenter au concours de la meilleur photographie organisé par Yero Djigo ( Sahel Productions) en collaboration avec l'IFM qui révèle les meilleurs talents de la photographie en Mauritanie, vu qu’il avait « un œil et une passion pour cet art ». 
Suite a ce concours il décroche le Lauréat du meilleur photographe 2012 en Mauritanie et passé quelques moments auprès de Clément Tardif Photographies (Studio de photographie Dakar-Paris : publicité, reportage, événementiel) a Dakar. 
De retour en Mauritanie, Daouda Corera continue à développer son talent de photographe.
Un samedi matin, Daouda accompagné par des modèles, ont mis en valeur les écharpes et les couvre-tête de zeinart.
Écharpes en basin et wax, tuniques en melhefe ou basin et autres créations zeinart.
Merci à Seta, Dass et Kya pour leur bon humeur et à Daouda pour la séance photo.

Yahya Hassene, artisan Tuareg

Yahya Hassene




Yahya dans son atelier
Omar Abdelbakri




sabre touareg
boite à thé





Yahya Hassane, touareg de Tombouctou est installé avec sa famille à Nouakchott depuis 20 ans. Artisans, lui et sa famille continuent le travail du cuir qui est transmis de génération en génération. Son fils, qui poursuit ses études, est déjà un très bon artisan ayant appris avec son père et cousins depuis son enfance.
Des objets traditionnels, sabres, coffres; aux utilitaires, plateaux, boites à bijoux; au design, Yahya réussi à lier se savoir faire traditionnel en s'inspirant de la modernité créant des pièces qui ne sont plus destinées à un tourisme de passage (et inexistant) mais aux habitants de la ville.