Depuis des siècles
les régions de Noul Lamta (Maroc) et de l'Adrar (Mauritanie) ont été connectées par une
population nomade qui se déplaçait et habitait entre le Sous et le
fleuve Sénégal et aussi par les caravanes qui utilisaient ses oasis
comme points de départ et d'arrivée. Aujourd'hui ces traces se
manifestent notamment dans le patrimoine immatériel (langue, danses,
musiques...), bien si la fortification d'Agwidir a été construite par la
dynastie almoravide, "née" dans l'oasis d'Azougi (région de l'Adrar).
Tighmert et Ouadane partagent une histoire, et ce n'est que les
"almoravides", c'était aussi le cas pour les populations négroïdes,
juives, berbères, arabes... Nous pensons qu'en approfondissant sur cette
histoire commune et sur les modes de vie actuelle en s'appuyant sur la
culture contemporaine, nous aurons l'occasion de mieux connaître et de
mieux comprendre les problèmes et les défis de ces régions, mais aussi
les opportunités que ces sociétés et ces cultures traditionnelles nous
offrent pour nous développer.
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Caravane Ouadane, novembre 2021
Caravane
Ouadane est un laboratoire de création contemporaine et il donne la
possibilité de mener des ateliers avec les habitants de la ville, de
produire une œuvre avec les matériaux trouvés sur place ou bien de faire
des recherches sur des sujets liés à la culture du désert.
Attention,
il s'agit pas de faire une exposition sinon de partager des réflexions,
des expériences, des inquiétudes... autour de la culture dans des
endroits aussi particuliers comme celui d’Ouadane et ses environs.
Tout commencement est difficile, d'autant plus si un projet a lieu dans un pays lointain (la Mauritanie) et dans un village (Ouadane) qui appartient à la région éloignée de l'Adrar. Or, tout est plus facile quand on a des amis (non seulement des partenaires) comme Isabel Zeinart Concept Zaida Bilale d'Auberge Vasque, Ouadane et Mohammed Ali de Teranim pour les arts populaires
Même si nous avons pas reçu trop de candidatures, nous avons la chance d'avoir la confiance (encore une fois) des artistes qui nous accompagnent depuis le début de Caravane Tighmert (dont ils font partie), comme Mohamed Arejdal , M'barek Bouhchichi et Laila Hida ou bien ceux qui nous ont rejoint et veulent encore nous accompagner dans nos propositions, comme Khadija El Abyad.
Et puis il y a des cas particuliers, des artistes qui n'ont pas pu jamais participer à Caravane Tighmert mais qui nous suivent et qui partagent avec nous leur amour pour le désert et ses cultures, comme Younes Rahmoun et Oliver Laxe. Nous avons hâte également de rencontrer et échanger avec les artistes qui habitent dans la rive sud du Sahara, comme les frères Oumar Ball et Mamoudou Ball (qui occupera la place réservée pour les jeunes artistes), l'artiste visuelle Amy Sow et la photographe Malika Diagana (tous mauritaniens), sans oublier Cécile Mbor Ndiaye qui viendra de Dakar.
Nous avons aussi le sentiment, avec Caravane Tighmert et Caravane Ouadane, de boucler une étape. Lors de notre premier voyage en Mauritanie en janvier 2020, nous avons constaté qu'il était fondamental de se placer de l'autre côté pour mieux comprendre le désert et les cultures issues du Sahara et qui se trouvent aujourd'hui dispersées sur la moitié nord de l'Afrique et une partie de l'Europe. Mais ce "bouclage" ne veut pas dire que nous allons nous limiter à la connexion Tighmert-Ouadane, nous sommes convaincus que des nouvelles pistes et projets apparaitront entre les artistes et les organisateurs de Caravane Ouadane, tel que nous avons déjà expérimenté avec Caravane Tighmert et nos amis de Marsad Drâa, Le 18, Sakhra... Bien évidement nous partagerons les recherches et les propositions pour que d'autres artistes, chercheurs, activistes culturels... puissent nous rejoindre dans cette quête de compréhension de notre monde à travers le désert, tout en sachant que nous serons toujours en dehors de cadres établis par l'industrie culturelle, par les politiques culturelles et par les modes.
Publié par
zein.art
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Nicolas Henry - Le Tour du Monde
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Belles pour aller au bal, technique mixte imprimée sur papier |
Lors de la Biennale de Dakar 2018, Nicolas Henry c’est installé
sur l’Île De Gorée.
Avec la complicité d’artistes
locaux il a travaillé sur des patchworks mêlant photographies
anciennes, tissu wax et peintures en imaginant des fables et des destins
pour faire revivre ces personnalités disparues.
Pour Zeinart il a imprimée les patchworks sur papier.
Parallèlement, en résidence à l'Institut Français de Nouakchott il a conçue et photographie des scénarios que feront part de son travail de photographie.
Exposition et résidence du 09 au 22 décembre 2019.
Nicolas Henry était accompagnée de Moh Arroussi, acteur, danseur et scénariste, Intagriste El Ansari auteur indépendant, réalisateur et écrivain et Floriane de Lassée, photographe.
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cimenterie, Nouakchott |
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Ilot K, Nouakchott |
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Route Nouadhibou, Nouakchott |
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Jardin Zeinart, Ilot C, Nouakchott |
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cimenterie, Nouakchott |
Vous pouvez découvrir le travail de Nicolas Henry sur son site ou pendant la Biennale de Dakar 2020, ses photos seront exposées en large format dans les rues de Gorée, Sénégal.
La visite de Nicolas Henry à Nouakchott est le fruit d'une collaboration entre la Galerie Zeinart et l'Institut Français de Mauritanie.
Daud - Miroirs et regards - exposition
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La boite à outils |
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Humilité |
Daud (David de Echave) conçoit l'illustration comme
un moyen de réflexion et de transformation sociale. Ses illustrations se
nourrissent d'une perspective humaniste, fruit de son expérience à
dépeindre et mettre en lumière des contextes oubliés de la moitié du
globe. Son travail a diverses ramifications, depuis l'illustration de
presse, des campagnes de sensibilisation pour des ONGs pour une
communication sociale, sur des affiches, des peintures murales, lors
d'ateliers et d'expositions itinérantes.
@daud.illustration
Vernissage le samedi 9 février de 10h00- 12h30
(dans les jardins il aura le marché de producteurs, créateurs et artisans)
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Un long chemin |
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#MeToo |
Cette exposition fais partie des activités de partenariat entre la Galerie Zeinart et l'Institut Français de Nouakchott avec la collaboration de l'ambassade d'Espagne et la Coopération Espagnole.
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Cartographie d'un naufrage - Komla Eza, Togo
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Komla Eza, dessins travail en cour septembre 2017 |
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vue partiel du mur |
De retour en Mauritanie pour un atelier pour les enfants à l'IFM, dessin et sculpture (inscriptions a la médiathèque), Komla Eza présente à Zeinart une série de dessins - Cartographie d'un naufrage - que sont part d'un projet plus grand sur l'esclavage et que Komla présentera à Dakar pendant la Biennale.
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60 dessins au crayon |
Dans Cartographie d'un naufrage, Komla Eza évoque la traite négrière
(siècle VII-XIX, trait intra-Africaine, traite oriental et traite occidental) ou on estime
que plus de 24 millions de captifs Africains ont été pris et
transportés dans des différents régions du monde pour servir comme
esclaves.
Cette
odyssée dans l’espace-temps a touché vieux, adultes, jeunes et
enfants, détruit des communautés, séparé des familles, des
peuples. Vidé aussi l'Afrique de sa jeunesse et des richesses du
continent. Un lourde tribut – physique, mental, social - est le
résultat de ce pillage cruel. Aujourd'hui encore l'héritage de ses
siècles se fais sentir dans les populations du monde et dans les
pays de l'Afrique.
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crayon et stylo sur papier canson, 29X29 cm |
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crayon et stylo sur papier canson, 29X29 cm |
Est que ses bons hommes sont les captives, les esclaves ou les victimes ? Ou sont ils les communautés humaines
qu'ont survie a toutes ces humiliations et les hommes et femmes
d'aujourd'hui que croient a la possibilité d'ériger un monde
nouveau.
Vernissage vendredi 19 janvier - 17h30
Exposition du 19 au 31 janvier 2018
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crayon et stylo sur papier canson, 29X29 cm |
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crayon, dessin sur le mur |
Vernissage vendredi 19 janvier - 17h30
Exposition du 19 au 31 janvier 2018
Ibrahima Thiam, Portraits Vintage, 2014-2015
La photographie est quelque part, comme un miroir pour l’humain, et c’est encore vrai dans
le cas du portrait.
Durant le 20e siècle particulièrement, Saint louis a connu, à l’instar comme de quelques villes du Sénégal, une riche production photographique, dans les Studios-Photos de l’époque. .
Durant le 20e siècle particulièrement, Saint louis a connu, à l’instar comme de quelques villes du Sénégal, une riche production photographique, dans les Studios-Photos de l’époque. .
Cette série de portraits titrée « Vintage », pour sa relation au passé, interroge la notion de
souvenir, et même de réminiscence pour certaines générations. Elle est composée
d’anciennes photos chargées d’histoire (s), d’émotion, et de temps-durée, qui peuvent
inviter à un véritable voyage dans le passé.
Aujourd’hui, ces images constituent une archive visuelle pour toute l’humanité, donc mémorielle, et elles sont de sortes « d’objets-témoins ».
A mon propre niveau, elles captivent mon attention et me motivent pour leur donner une seconde vie, à travers une démarche artistique, de création.
Ces photos anciennes sont un pan non négligeable du patrimoine saint-louisien, sénégalais et africain. Dans ce travail précisément, j’essaie de combiner des photos d’archives à des images du présent.
Les personnages qui figurent brandissent des « Photos-vintage », reflet d’hier et dissimulant leurs visages. En fait, je veux inviter à revaloriser une forme d’anthologie : créer des images qui capturent le sujet dans son cadre actuel, avec des photos chargées d’histoires.
Une façon de mêler l’historique au moderne ... !
C’est une façon encore pour moi de rendre hommage à ce temps de la photo en Noir et Blanc, en regardant ce temps autrement.
Ces photos ont pour vocation de nous éclairer sur le rôle historique, social et spirituel de la photographie dans nos sociétés modernes.
Ibrahima Thiam
Ibrahima sera en residence à L'Institut Français de Nouakchott du lundi 9 au samedi 21 janvier 2017.
Cette exposition est possible grâce à la collaboration de Zeinart avec l'IFM.
Aujourd’hui, ces images constituent une archive visuelle pour toute l’humanité, donc mémorielle, et elles sont de sortes « d’objets-témoins ».
A mon propre niveau, elles captivent mon attention et me motivent pour leur donner une seconde vie, à travers une démarche artistique, de création.
Ces photos anciennes sont un pan non négligeable du patrimoine saint-louisien, sénégalais et africain. Dans ce travail précisément, j’essaie de combiner des photos d’archives à des images du présent.
Les personnages qui figurent brandissent des « Photos-vintage », reflet d’hier et dissimulant leurs visages. En fait, je veux inviter à revaloriser une forme d’anthologie : créer des images qui capturent le sujet dans son cadre actuel, avec des photos chargées d’histoires.
Une façon de mêler l’historique au moderne ... !
C’est une façon encore pour moi de rendre hommage à ce temps de la photo en Noir et Blanc, en regardant ce temps autrement.
Ces photos ont pour vocation de nous éclairer sur le rôle historique, social et spirituel de la photographie dans nos sociétés modernes.
Ibrahima Thiam
Ibrahima sera en residence à L'Institut Français de Nouakchott du lundi 9 au samedi 21 janvier 2017.
Cette exposition est possible grâce à la collaboration de Zeinart avec l'IFM.
100%DAKAR, peintures de Mamadou SAADIO Diallo
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Mamadou Saadio Diallo |
Artiste,
autodidacte, Sénégal.
Vit
et travaille à Dakar.
Il
fréquente les ateliers de l'île de Ngor avec le peintre Amadou Kré
M'Baye pendant les années 1997 – 2005 où il commence à produire ses premières
toiles.
En
découvrant l'art du peintre Américain
Jean-Michel Basquiat en 2007 la peinture de Saadio se transforme.
C'est la possibilité d'écrire sur les toiles et l'accumulation
d'images qui l'inspire et lui ouvre les portes vers un nouveau
langage visuel.
L'accumulation
des messages - politiques, enfantins, publicitaires et techniques -
sur les murs de la ville de Dakar forme le sens de ses œuvres.
Nous retrouvons tous les symboles du paysage urbain de Dakar,
graffitis, griffonnages ainsi que les enseignes ou les cris des
vendeurs de la rue.
Ses
peintures sont spontanées, naïves et elles nous
invitent à découvrir la vie et le rythme d'une ville en ébullition.
Saadio
a participé à des expositions collectives à Dakar, Bamako, en Europe
et aux États Unis.
Sa
première exposition individuelle hors du Sénégal était au Musée
Herzele à Bruxelles.
installation |
Exposition du 16 janvier au 18 février 2015
Vernissage 16 janvier de 17h00 à 19h00
Merci au journaliste Mauritanien Mamoudou Lamine Kane pour son article sur Sadio, lire ici.
Octobre, peinture et carnets de voyage
Saleh Lo dans son atelier à Nouakchott |
Cette fois c'est le métissage que Saleh (lui même métisse) veut nous confronter. Il peint ses amis issus de mariages intracommunautaires et rêve d'un futur ou les différents groupes vivront en harmonie.
Saleh Lo, vendredi, 3 octobre à partir de 17h00 à Zeinart
Le 14 octobre à l'Institut Français de Nouakchott - Carnets de voyage
Le mot carnettiste désigne une personne qui élabore des
illustrations et dessins à la façon d’un « carnet de voyage ». Par
extension, il comprend aussi des activités d’écriture. les pages
personnelles (blogs) se multiplient sur Internet, le carnettiste devient
blogeur. Les carnettistes, on les trouve partout, on les voit qui
dessinent et notent des « impressions » au cours de leurs escapades,
même à Nouakchott !
Avec Isabel Fiadeiro, Lapin, Oumar Ball et José Legarra
LAPIN
Carnettiste et illustrateur français, il vit et travaille pour la presse, la mode, la publicité et l’édition. Il gribouille son premier carnet à l’âge de 4 ans. Grand voyageur, il ne peut pas concevoir de voyager sans carnet : c’est sa mémoire et son lien avec l’autre, mais aussi un refuge ambulant qui lui permet de se sentir chez lui où qu’il soit : en France, en Espagne, au Maroc ou bien en Turquie.Isabel Fiadeiro
En octobre de 2003, elle voyage à travers le Sahara, du Maroc jusqu’à la Mauritanie et pour la première fois elle fait un “carnet de voyage”, transcrivant en dessins, aquarelles et petits textes, l’esprit des gens, qu’elle a croisés, tout autant que les paysages traversés. L’expérience du voyage que renforce le fait qu’elle ait commencé à dessiner, la motive à fixer son choix sur la Mauritanie. Elle se fixe donc à Nouakchott la capitale, où elle installe son atelier. Depuis décembre 2008, elle est correspondant du blog international www.urbansketchers.com où artistes, architectes, graphistes et dessinateurs des 5 continents montrent leurs croquis au vif des villes où ils habitent ou voyagent.José Javier Legarra
Architecte depuis 1992 et résident en Mauritanie depuis 2002, il a travaillé dans le domaine du graphisme tout au long de sa carrière.Actuellement, la série de croquis de Nouakchott initiés il y a deux ans, montre la recherche de l’âme d’une ville en apparence déshumanisée. Pour le plaisir de partager, chaque semaine, ses dessins sont partagés sur facebook et plus de quatre cents adresses mail reçoivent un extrait de ces réflexions d’architecture « à coup de crayon ».OUmar BALL
Il a l’habitude dire que « savoir regarder, c’est savoir se fondre dans le paysage pour aller à la rencontre des gens mais aussi des animaux ». Oumar a toujours un carnet dans sa poche pour « amasser » ses trésors rencontrés sur sa route. Depuis 2012 quand l’IFM a montré pour la première fois l’un de ses carnets de dessins, il n’a eu de cesse de dessiner et noter ses impressions sur des feuilles mais aussi dans des carnets récemment révélés sur www.urbansketchers.com
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