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Les oiseaux d'Antonin Huchet


 

Antonin Huchet artiste, voyageur.

Autodidacte il commence en 2005 a sculpter le bois suite a sa premier voyage au Mali. Il utilise différent types d'instruments pour le travailler des outils traditionnels manuels aux machines. 

Dans son travail des différents bois qu'il collecte pendant le voyage par la route vers le Mali vont être utilisées dans ses sculptures, le thuya marocain, l’ébène, le guénou, le cacédra malien mais également des chevrons ou de bois de récupération. 

Zeinart l'a accueilli pour sa quatrième résidence à Nouakchott le mois de décembre 2017.

L'oiseau est un élément récurrent dans le travail d' Antonin Huchet (vous pouvez voir l'oiseau de 2016 ici)  l'oiseau au moment en exposition à zeinart (travail en cours)  nous montre une nouvelle approche à le sculpture de la parte de l'artiste.

Branches d'arbres, très épurées sont utilisées pour former le corps de la sculpture et le toute est assemblé en utilisent des fins morceaux de bois qui transpercent la figure.

La solidité des travaux précédentes presque totémiques est en train de disparaître dans ce oiseau d'une légèreté et au équilibre précaire prêt a prend le vol.
 
Antonin Huchet réalise des expositions, ateliers, collaborations, résidences, performances et projets associatifs entre le France, la Mauritanie et le Mali avec des écoles d’arts, des galeries et associations. 

Il est un intervenant de l'association Paï Paï à Angers et passe chaque année plusieurs mois à Bamako ou il collabore avec des sculpteurs, musiciens et danseurs.

 Vidéo de son exposition 'Sculpture et Bogolan'  à Paï Paï, Angers avec l'artiste Malien Kader Keita


Komla Eza, sculpteur Togolais

 
 photo Carley Petesch

Komla Eza est artiste multi facette, peintre, sculpteur, vidéaste, performeur, dessinateur, installeur, restaurateur d’œuvres et concepteur des projets architecturaux. Il traite de la problématique des grands enjeux mondiaux dans ses thématiques artistiques. Il s'est inspiré de l’art conceptuel pour sa démarche artistique. 


Eza a effectué plusieurs résidences artistique à Accra avec Nubuke Foundation, Arthaus et à Dakar avec Raw Material Company  . Des programmes d'études tels que Asiko et a étudié de près le travail d'artistes tels que Meshac Gaba, Georges Adeagbo, Jean Michel Basquiat, Keith Haring qui ont beaucoup influé sa pratique. 


Depuis 2 ans résidente à Dakar, Eza commence a récolter des tongs sur la plage de Yéne et a faire des sculptures d'animaux étranges et de silhouettes proches de l'abstrait, très colorées. un travail de recyclage que nous fais penser aux problèmes de environnement.Travail qu'il expose à zeinart a partir de vendredi 29 septembre 

visite des enfants du quartier
Komla Eza '' L’être humain a travaillé sur la terre, durement. Et, avant de s’en aller, il (dé) laisse ses sandalettes à tous vents. Pour moi, ces tongs symbolisent un combat quotidien, une marche vers la liberté ''

session de dessin avec les enfants du quartier
Baobab, diptyque, technique mixte sur papier
Bon homme, diptyque, technique mixte sur papier
mouvement technique mixte sur papier

Antonin Huchet, sculpteur

Antonin Huchet


Antonin Huchet originaire d'Angers voyage en Afrique depuis ses 17 ans. 

C'est en 2004 qu'on le rencontre pour la première fois à Nouakchott lors de son voyage par la route au Mali.

Autodidacte, il commence en 2005 a sculpter le bois.

Depuis il réalise des expositions, ateliers, collaborations, résidences, performances et projets associatifs entre le France, la Mauritanie et le Mali avec des écoles d’arts, des galeries et associations. 

Il utilise des bois comme le thuya marocain, l’ébène, le guénou, le cacédra malien mais également des chevrons ou de bois de récupération. 

 Zeinart l'a accueilli pour sa troisième résidence à Nouakchott le mois de janvier 2016.


 Il est un intervenant de l'association PaïPaï à Angers et passe chaque année plusieurs mois à Bamako ou il collabore avec des sculpteurs, musiciens et danseurs. 
 
assemblage








sculpture d'Antonin Huchet 2016

Patricia Mariaca - peintures et sculptures - Pommier de Sodome






paysage nocturne, technique mixte sur isorel
Pommier de Sodome, technique mixte sur toile (détaille)
coquillage du désert, technique mixte sur toile (détaille)
bois et bronze (détaille)
vue d'une partie de la salle

Pour sa dernière exposition de la saison zeinart a invitée l'artiste Bolivienne résident à Nouakchott, Patricia Mariaca (peinture, vidéo, installation, photographie),  Mariaca nous présent sa vision du désert Mauritanien, sa façon de tisser des symboles entre le paysage désertique qu'elle perçoive et le paysage intérieur que constitue son propre atlas personnel.

Exposition du jeudi 13 au 27 juin 2013

Vernissage jeudi 13 juin à 17h00

"Lorsque je suis arrivé dans le désert, deux présences ont retenu mon attention: les pommiers de Sodome, arbustes qui nous rappellent que le désert est plein de vie, et les amas de coquillage marins qui inondent notre tête à la pensée qu'autrefois, un océan se trouvait lá.
Le pommier de Sodome est un arbuste mythique plein de symboles. Son fruit fait penser à une pomme, mais en s'approchant on se rend compte qu'il n'existe pas, que c'est un sac rempli d'air qui lorsqu'il s'ouvre semble exhaler une espèce de cendres, comme un vestige de la ville de Sodome mise à feu par la colère divine.
Le Calotropis Procera (pommier de Sodome, turja, tursha, tourza, faftan, nfogonfogon) est très respecté par les peuples du désert du fait de sa double condition de plante très toxique et médicinale à la fois - une bonne description de la vie."

Patricia Mariaca, Nouakchott juin 2013

Oumar Ball, Instalation et vernissage de Palette du Fouta

les œuvres arrivent
installation
les grandes formats
Mam Gueye, peintre sous-verre
La famille d'Oumar Ball
Les ânes en fil de fer
les paysages


PALETTE DU FOUTA

J'ai grandi au Fouta jusqu'à l'âge de 14 ans, quand j'ai rejoins mes parents à Nouakchott.

J'ai gardé le souvenir de cette terre et des images sont restées gravées dans ma tête.
Souvent, je peignais et dessinais mon Fouta mais avec une certaine nostalgie.
Un jour l'idée m'est venu d'y retourner pour me baigner de nouveau dans ce monde de Fontanké (Fouta).
J'ai pris ma peinture, mes pinceaux, mes papiers et de la toile. Juste avant de partir, j'ai rencontré Françoise Dexmier, artiste plasticienne et cinéaste.
Inspirés de ma démarche, nous avons eu l'envie de concrétiser un projet en commun. Chaque artiste utiliserait alors son moyen d'expression pour vous faire ressentir le Fouta et toute sa palette.

La bassine:
Quand j'étais au village, il y avait une femme qui chaque jour m'apportait à manger dans une bassine, cette bassine.
Elle a été obligée d'y écrire son nom: Diatou, pour que la bassine lui revienne car elle nourrissait plusieurs personnes.
Cette femme m'a nourri.

Le paysage:
C'est la terre... le vent...le fleuve...le sable porté par le vent.
Ce sont les couleurs d'une terre assoiffée ou la marque des eaux asséchées au soleil pendant la saison des pluies.

Les ânes:
Porteurs de bois, d'eau, de gens sur leur dos ou attelés à des charrettes, on les trouve partout au village comme en brousse.
Elément indispensable qui aide les femmes dans leurs tâches quotidiennes.

Les sandales (tongs):
Colorées, vertes, bleues sont mes favorites. Tout le monde les porte parce qu'après les pluies le cramcram pousse et si on marche pieds nus, on se piquera mais elles sont toujours à la porte des demeures.

Oumar Ball, carnetiste, peintre, sculpteur

peinture

croquis

sculpture

Sculpteur, peintre, carnettiste. A 27 ans Oumar Ball est un artiste reconnu. Toujours le sourire aux lèvres,  l'art est pour lui une forme d'expression personnelle. Les animaux et les personnages peuplent son œuvre.
Ci-après, ci le témoignage d'un ami Tunisien qui a assisté a l'ouverture de sa dernière exposition à l'Institut Français de Nouakchott au mois de mai 2012, en attendant sa prochaine exposition à zeinart.

L'autre monde

(exposition au Institute Français 15 mai au 14 juin 2012)

Il n'a pas cherché à styliser les animaux comme il a stylisé les humains aux longs cous. Il s’est limité à fixer les animaux dans « leur vie d'animaux » sans rien ajouter aux attitudes, gestes et postures qui se prêtent aux regards au quotidien. Il s’est interdit tout discours.
Les séries donnent par l’immédiateté et la spontanéité du rendu l'allure de reportages, d’instantanés de vie comme en photographie.
Décidément, l’œuvre d’art dépasse les intentions de son auteur (et c’est là peut être un des critères de son existence) ; et quoique Oumar Ball revendique tout au plus son amour pour les animaux et trouve l’origine de cet amour dans ses racines peules, il faudrait dire que cette question de poules, d’ânes, de chèvres et de chiens est plus profonde qu’il n’y parait. Malgré lui, Oumar Ball témoigne sur la vie des humains.
Les animaux sont décrits dans leurs postures et attitudes ; certaines postures sont frappantes tellement elles sont spécifiques à l’animal comme cette chèvre aux gros mamelons dessinée de derrière. Ce haut degré de spécificité entraîne le sentiment d’existence propre et particulière de ces êtres. Êtres qui SONT, et qui partagent l’être avec nous.
Cette forte impression est consolidée avec la description des gestes que font les animaux et qui sont les gestes de leur quotidien : manger, méditer comme le font souvent les ânes, copuler, se reposer, se nettoyer ... Des actes communs aux animaux et aux hommes et qui par leur répétition enracinent l’idée que les animaux ont une vie tant sociale qu’individuelle. On est trop près de la description des hommes et de la condition humaine.
Reste que ces animaux sont des urbains et pas des ruraux et partagent les rues de la ville avec nous, ils vivent dans la rue comme des enfants de la rue ou des clochards. Comme eux, ils dépensent du temps pour la recherche de nourriture et sont prisonniers de la nécessité contraignante, et comme eux, ils REGARDENT.
Ce regard parait comme le titre de l’exposition et l’objet du premier tableau qui vous reçoit à l’entrée. Cette chèvre-là parle avec son regard et dit la souffrance et l’exclusion. Cette chèvre-là est la métaphore de la condition humaine ...

Sami Ben Abderahmane, Tunis, juin 2012